Rat Rod.

J'ai décidé de faire une petite pause dans mes projets BD (j'ai cependant fait les story-boards des dernières planches du projet "Alfred Von Bierstüb") et de revenir aux Rods.

Dessiner de la tôle, ça me manquait.

Imaginons un instant que vous croisiez sur la route un engin improbable, d'apparence pourri jusqu'à l'os, couvert de rouille, qui donnerait tout à fait l'impression d'avoir été repeint au "rustol" et d'avoir été remonté sur un châssis composé de deux rails de chemin de fer avec une carrosserie tirée de quatre ou cinq épaves disparates, mais qui serait mû par un moteur gonflé au point de faire crever la première bombinette italienne rouge vif qui se prendrait des envies d'aller le moquer d'un peu près... Cherchez plus, vous venez de croiser un Rat-Rod !

"Rat"... C'est comme ça qu'aux amériques on désigne tout ce qui à l'air franchement cradingue, pourrave.

En réaction aux Street-Rods construits sur mesure, vraiment très sophistiqués mais très chers, et développés dans les années 80 par quelques génies (tels Boyd Coddington), un certains nombre de rodders souhaitèrent renouer avec l'esprit originel du rod, et se reportèrent vers des voitures d'époque (imaginez l'état d'un "3 windows" après 50 ans au fond d'un pré) qu'ils remontèrent en les laissant pratiquement dans leur "jus".

Tout est dans le "pratiquement", évidemment, car malgré un aspect "mîteux" (tout est relatif, moi j'adore !) le travail accompli sur un "Rat" est souvent énorme.

V'là la bête.

A l'occasion, j'en  ferai un poster...

(je suis parti de deux images glânées sur le net).